La Marie-Jésus
Paroles de la chanson La Marie Jésus
Camille François - Jean Villard
Répertoire du groupe Babord Amures.
Yves, chant et guitare
Avec :
Alain et Janick, chant,
Julien, chant et guitare basse acoustique,
Guy, chant et guitare,
Discographie :
- Babord Amures, "Le vieux cargo"
Notes :
Cette chanson, chantée en 1936 par le duo Gilles et Julien, nous a été apprise il y a longtemps par René-Jean, membre fondateur de Babord Amures, qui la chantait seul, droit dans ses bottes et sans accompagnement. Yves rêvait depuis longtemps d'une version instrumentale, qui a pris au cours des répétitions un rythme de calypso assez inatendu...
Ecouter "Adélaïde" par Babord Amures
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Voici les interprétations originales de La Marie Jésus :
- La plus ancienne, celle du duo Gilles et Julien, de 1936 (Gilles, de son vrai nom Jean Villard, en était l'auteur) ;
- Une interprétation plus récente (après guerre) par le groupe Les Quatre Barbus.
Titre | Chanté par |
La Marie Jésus | Gilles et Julien (1936) |
La Marie Jésus | Les Quatre Barbus |
Paroles de La Marie Jésus :
IMPRIMER [68 KB] |
Gilles et Julien
C'était quand même un beau bateau
Et quand il s'en allait sur l'eau
A bord on était bien tranquille
Ses flancs n'avaient pas de décors
Mais quand soufflait le vent du nord
On rigolait sous l'écoutille
On l'app'lait la Marie-Jésus
Et de tous celles qu'on avait vus
C'était la barque mieux foutue
A la pêche il en prenait tant
De ces poissons au ventre blanc
Que les coffres ouverts sous la lune
Avaient des reflets fabuleux
que ça ressemblait à nos yeux
Comme un reflet de blanches tunes
Il était rusé et fouinard
Il se faufilait en renard
A travers les rudes de tempête
Et quand il revenait au port
Tout vicieux il frottait son corps
Au flancs des blanches goélettes
Dans la cabine y'avait au mur
une photo d'la femme à Arthur
Arthur c'était le capitaine
Il la voyait une fois par an
Il aimait mieux son bâtiment
C'était là qu'il avait sa chaîne
Pourtant c'est le sort des bateaux
Celui là qu'on disait si beau
Et protégé par la Madone
Il a coulé un beau matin
Où c'que l'Bon Dieu jetait son grain
Et ça n'a étonné personne